20 ans

Publié le par Mama(n)dou

20 ans

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Je n'écris pas ce texte pour faire pleurer dans les chaumières ou pour recevoir une tonne de réaction. J'écris ce texte (très long je m'en excuse) car ceci est mon blog et qu'il raconte mon histoire.Ceci est une part (sombre) de moi mais aujourd'hui je fête les 20 ans d'un grand pas et cela fait 3 semaines que ça me bouffe donc je ressent juste le besoin de l'écrire pour l'évacuer.

Bonne lecture, ça commence mal mais je vous promet que ça finie bien :-)

Il y a 20 ans je réglai mon réveil sur 6h afin de faire ma rentré de Toussaint, toujours dans mon collège mais désormais j'habitais à l'autre bout de la ville, j'avais été sauvé.

Un adulte avais enfin pris ses responsabilités et m'avait sorti de cet enfer qu'était mon chez moi et commençait un looooooong processus de reconstruction mais surtout de deuil. Le deuil de ce qu'on a coutume d’appeler "une famille".

Mais commençons par le commencement.

Ma mère est l’aînée des petits enfants. Son père est commandant de bord très peut à la maison et sa mère mène la grande vie sans se soucier de ses gosses. ils divorcent quand ma mère avait 13 et lasse de devoir jouer les maman avec son petit frère se met en tête de fonder sa propre famille. Lorsque qu'elle a 15 ans elle rencontre mon père qui a 8 ans de plus qu'elle mais qui a très peut été à l'école, a perdu sa mère jeune et est coupé de ses frères et sœurs par son père du coup facilement séduit par l'idée d'une famille, une vrai soudée et que rien ne peut séparer.

Ils partent s'installer à Paris où je suis née 1,5 ans plus tard. Nous passons 2 ans a nous balader et mes parents décident finalement à l'aube de mes 2 ans de s'installer dans la ville rose où se trouve une bonne partie de la famille de mon grand père ainsi que ma grand-mère et son mari.

Mon père décède très peut de temps après ça et il parait que c'est moi qui l'ai trouvé mort (1er traumatisme)

Ma mère se retrouve donc veuve (2 mois avant le mariage) et mère célibataire à 18 ans.

Elle cravache et me laisse tous les jours en pleur chez ma nounou (que j'adore), chez ma grand-mère, mon arrière-grand mère ou ma tante (vu que j'ai très peut d'écart avec mes cousins et que je suis la seule fille donc la chouchoute)pendant presque toute la maternelle c'est une maman aimante et qui fait ce qu'elle peut. puis un jour elle a l’opportunité de travailler pour ma grand mère dans un magasine de spectacle et du jour au lendemain elle n'a fait que ce qui lui plaisait. elle a voulu que je grandisse et par exemple a 4 ans elle m'a donné comme ultimatum " si tu veux faire de la danse ok je t’amène mais tu ne reste pas dans mes jupes sinon tu n'y mettra plus jamais les pieds". j'avais 4 ans j'étais impressionnée par cette grande salle et ses magnifiques petites filles en tutu, bref je vous laisse imaginer la suite...je n'en ai jamais enfilé un. A croire que participer à tous ces évènements mondains (pour le travail) lui monte à la tête puisqu'elle n'assure plus son travail écrit et se retrouve virée. Sans pour autant renoncer à la fête.

C'est comme cela qu'un jour elle est tombée enceinte de mon baby-sitter. Attention, comme elle dit ce n'est pas sa faute c'est en rentrant du concert sa copine s'est endormie sur le canapé et du coup elle a du dormir avec lui. Mais elle lui avait dis qu'il devait faire attention et se retirer (oui oui j'ai eu droit aux détails)

Ma mère ne voulait pas du père de ma sœur vu qu'elle le trouvait trop gamin (ben oui 21 ans le pauvre alors que elle 24 ans c'était une grande). cet enfant elle ne l'a pas désiré mais étant contre l'avortement l'a gardé. Elle s'en ai tellement voulu de l'avoir rejeté pendant la grossesse qu'elle en est devenue "droguée" à sa naissance. Pendant 9 mois j'ai du garder le secret (à 7 ans quand on rêve d'une petite sœur c'est super dur de ne pas le dire). Le jour où elle est né j'ai dit adieu a ma condition d'enfant.

A 7 ans je suis donc devenue maman de 2 enfants : ma sœur et ma mère. Ben oui elle c'était occupé de son frère et ça ne l'avait pas tué hein. Sauf que ma sœur c'était sa princesse et il fallait se prosterner devant. j'ai du passer des matinées entières (enfin à partir du moment où ma mère se levait) en pyjama, sur le palier de l'appartement car ma sœur avait fait une bêtise mais étant sous ma responsabilité c'était de ma faute.

Ma mère a été submergée par ses émotions. Elle ce qu'elle voulait c'était un bébé et je n'en était plus un. Elle voulait la vie d'une jeune fille de 24 ans et je ne collait pas au tableau.

Elle m'a rejeté, devenant méchante tout en étant constamment sur mon dos. Rien de ce que je faisait n'allait. Pour exemple j'étai passé de la 10ème à la 4ème place en classe : c'était nul je n'était même pas sur le podium. Des simples reproches elle en est vite venu à me rabaisser puis est venu le temps des insultes (au lieu de m’appeler marie-charlotte, oui je sais c'est moche, elle m’appelait marie-salope alors que je n'avais même pas encore 10 ans) et puis est venu le temps des coups.

Et ma vie est devenue une suite de coups et d’humiliations quotidiennes, avec ou sans motif.

J'avais la possibilité de m’évader puisque je passais la plupart de mon temps entre l'école, le claé, le centre de loisirs, ma copine d'enfance dont la grand-mère était ma voisine et chez ma grand mère ou mon arrière grand mère.

Ma mère n'étant pas foutue de m'envoyer à l'heure à l'école au bout d'un moment ils ses sont inquiété et m'ont envoyé au cmpp. Franchement ça n'a servi à rien puisque je ne disais rien de ce qui se passait à la maison que ce soit en groupe (trop impressionnée par les autres) ou en réunions sur mon dossier (impossible d'en placer une face à ma mère car j'avais peur d'elle). Un jour le travail n'avançant pas la prise en charge s'est arrêtée et ça n'est pas allé plus loin.

Le collège est arrivé et les parents de ma meilleure amie ayant compris la situation m'ont pris chez eux mais ma mère ayant peur qu'on prenne sa place a vite mis fin à cette situation qui n'étant pas actée par un juge était illégale.

Plus je grandissait et plus ma mère était en compétition avec moi et régressait. Par exemple si ma grand mère offrait des kinder à ma sœur et moi, ma mère demandait "et moi?" (oui oui sérieusement). Si elle n'avait pas d’argent pou s'acheter des gâteaux elle me demandais mes sous et les mangeait sou mon nez sans m'en donner. Quand je suis rentrée dans la chorale de l'école elle a souligné que elle elle était la soliste de la chorale. elle passait son temps a comparer nos photos pour voir a quel point je lui ressemblait. Malheureusement pour moi plus je grandissait et plus je lui ressemblais physiquement ce qui fait que j'était un mini-elle en mieux et ça ça l'énervais. Je n'avais pas une mère mais une soeur jumelle (et ce trait est toujours d'actualité elle a en travers que je me soit marié avant elle par exemple)

J'étais une enfant qui aimais sa maman et je ne voulais pas dire aux adultes ce qui se passait à la maison par peur d'être séparée d'elle et de ma soeur. Un jour d'octobre 1993 elle a frappé plus fort qu'un autre (elle m'a mordu le nez jusqu'au sang) et je n'ai pu retenir mes larmes. J'étais en rang pour aller en sport devant le bureau du directeur qui m'a vu. il a convoqué mon amie d'enfance qui a tout dis. De là s'en ai suivi un signalement au juge des enfants, un rdv au collège pour moi afin de discuter au calme avec les enquêteurs et une fois le dossier fait un rdv au tribunal des enfants qui a décidé de me placer en foyer devant les preuves multiples de maltraitance et mal grès le fait que ma mère niait tout en bloc.

Ce jour là fut le début de mon indépendance. En effet je fait partie d'une famille pour laquelle c'est mal de parler et j'ai donc été lâché de tous. Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite. Déjà il a fallu que je m'adapte à ce nouveau mode de vie. Non je ne m'en suis rendu compte qu'au Noël suivant.

En effet au mois de Novembre j'avais pris mes marque et je m'étais donné pour objectif que ma mère ne lèverai plus la main sur moi. Quand je suis rentrée un wend ma mère a vérifié mon sac et n'y a pas trouvé mon manteau et je lui ai dis que je ne l'avais pas pris et qu'il était dans mon placard chez elle mais elle ne voulais pas me croire ni vérifier, j'ai insisté pour qu'elle vérifie ce qui l'a énervé et j'ai eu droit à une claque (enfin une bonne mandale), je l'ai menacé de partir si jamais elle me retouchais. Après avoir vérifié et vu qu'elle avait tort j'ai eu droit a une deuxième mandale du coup je suis partie sans même un sac de fringue. Je n'ai eu aucun appel de ma famille et j'ai passé 2 mois sans rentrer chez ma mère.J'ai donc passé Noël au foyer pendant que ma mère se pavanait dans ma famille autour d'un bon repas. Quand je suis revenue ce fut accompagnée de l'assistant social du foyer. Nous discutions dans le salon quand elle est partie vers sa chambre, ayant quelque chose à lui dire je l'ai apelé "maman" et elle m'a répondu "après ce que tu m'as fait tu ose encire m’appeler maman?" . Bref j'étais la fautive.

J'ai passé tout le collège dans ce foyer. A cause de la trop longue distance avec mon ancien collège j'ai du changer courant 5ème et j'avoue et que j'ai beaucoup grandi durant ces 2,5 ans et j'ai beaucoup évolué. Ma mère n'a plus levé la main sur moi (elle réessayé une fois j'ai répondu elle est resté et n'a plus tenté). Elle était toujours méchante avec moi et me prenais pour la boniche , attendant que je rentre le wend pour me taper tout le ménage de l'appart, mais loin d'elle la semaine je m'épanouissais.

Les bon moments de la semaine "rat rappaient" tellement les moments chez elle que je ne voyait pas l'interret d'en parler et je pensais que ça se tasserais avec le temps et quand le collège et l'ordonnance du juge fut finie j'ai dis ok pour rentrer chez elle dès l'été avant le lycée.

Le juge voulant garder un œil sur moi décida de mettre quand même en place une AMO (aide en milieu ouvert) et il a bien fait car dès la rentrée je voulais repartir. Ma demande étant répétitive à chaque rdv mon dossier fut réexaminé et un nouveau rdv chez le juge fut ordonné.

Ce fut le pire rdv que j'ai vécu. Ma mère continuais à nier en bloc la situation passée et présente et ma grand mère qui déboule en pleine audience pour soutenir ma mère. l'ambiance était tellement "électrique" que le juge a décidé de me placer immédiatement en famille d'accueil estimant qu'il été dangereux pour moi de passer la soirée avec elle.

J'ai donc passé 2,5 ans dans une vrai famille où j'ai trouvé de l'écoute et du réconfort et où j'ai pu m'épanouir pleinement "comme tout le monde". J'étais placée et j'avais des éducateurs référents mais j'étais une ado "comme les autres" et je pouvais faire toutes les même erreurs que tout le monde sans être jugée comme une cas social. J'était libre d'aller chez ma mère quand je le voulais . en plus ils avaient une fille plus jeune que moi d'un an avec qui j'étais plutôt proche ce qui permettais de vraiment savoir si j'allai bien puisque dans les mauvais moment elle prévenais sa mère qui savait toujours quoi faire (ou qui appeler) pour me faire parler et ainsi désamorcer un soucis.

Le but d'un placement pour maltraitance, à part cas grave, est d'aider les familles afin de recréer un climat saint pour les reconnecter. Si cela ne fonctionne pas les enfants ne sont pas lâchés à 18 ans (il faut quand même que l'enfant fasse la démarche d'une demande d'aide à jeune majeur) mais le but n'est plus le même. Le but deviens de faire le deuil de la situation et de s'épanouir en tant qu'adulte.

L'association qui s'occupait de mon placement en famille d’accueil s'occupait également des adultes et vu que j'avais toujours besoin d'une béquille je suis restée avec eux jusqu'à la limite, mes 21 ans. Malheureusement j'ai mal géré le passage de la famille d'accueil à l’indépendance d'un appart et les 3 dernières années n'ont pas été les meilleures et j'ai même du retourner vivre chez ma mère mais bon s'il fallait en passer par là pour avoir ce que j'ai aujourd'hui ... Je changerais quand même deux ou trois choix.

En 11 ans j'ai fait quelques aller-retour chez elle. Espérant à chaque fois que la situation s'améliore jusqu'à arriver au point de non retour. Je l'ai vu s'enfoncer petit à petit dans son malheur. Devenir de plus en plus méchante avec tout le monde et mielleuse dès qu'elle a besoin. Je l'ai vu profiter allègrement des gens qui la supporte encore (ou qui ont pitié d'elle). Je l'ai entendu me demander si j'étais désespérée quand elle a vu Maxidou pour la première fois. Je l'ai entendu insulter ma belle-mère car elle s'occupe de Sheldon alors qu'elle n'a aucun lien de sang avec lui contrairement à elle. On m'a demandé 2 fois de signer pour internement pour finalement la garder moins de 24h. je l'ai vu tenir des propos incohérents. Je l'ai vu manipuler les gens comme personne (du genre faire la malheureuse pour que ma grand mère lui fasse les courses mais lui jeter à la gueule car les yaourts sont à la vanille et quelle sait très bien qu'elle n'aime pas la vanille). Je l'ai vu refiler ses cadeaux sous le nez des personnes qui lui ont offert, nous offrir en cdeaux des trucs qu'elle a acheté pour elle et qui finalement ne lui plaisent pas. Je l'ai vu aller pleurer à la télé car elle a du aller aux resto pour pouvoir nous acheter des cadeaux de noel alors que de 1 c'est moi qui suis allé plusieurs plusieurs foi lui chercher ses paniers car elle avait honte et que de deux cet année là c'est à elle qu'elle s'est fait des cadeaux et à nous des cd gravés.Je lui ai présenté Minidou et ce sera la seule et unique fois qu'elle le verra.

Par contre je ne l'ai jamais entendu nous dire je t'aime ou nous prendre dans ses bras même dans les pires moments.

J'ai coupé définitivement les pont avec ma mère il y a 8 mois. Un soir elle a été raconter à Sheldon qu'il y a quelques années elle été tombée enceinte mais qu'elle était malade et qu'elle avait du se faire opéré et que personne n'avait vu le bébé du coup ça l'avait tué et que du coup ils avaient du lui enlever avec un aspirateur. Ce fut la goutte d'eau. quelle me raconte ses histoire de cul, quelle me prenne pour une conne, qu'elle nie en bloc le fait de m'avoir maltraité ou que les rares fois ou elle admet c'est pour dire que sa mère lui faisait pire. Elle est toxique

Je ne vois ma famille qu'à location et j'entends régulièrement des bruits de ralage comme quoi je n'appelle pas pour demander des nouvelles de ma grand-mère (ou tout autre personne qui n'a jamais montré plus d'interet que ça a mon égard)

Je ne suis pas encore tout à fait guérie mais je suis sur la voix. J'ai un super mari qui m'aide à tenir quand parfois je flanche en me comparant à elle par peur de lui ressembler.J'ai une super meilleure amie qui me supporte même dans mes moment de chiantitude et même quand je lui passe mes enfants au téléphone alors qu'elle en a pas ^^.J'ai 2 fabuleux enfants que j'aime et à qui j'essais de donner le meilleur. Je n'ai pas une super relation avec ma petite sœur mais j'en ai une et c'est déjà énorme vu les battons que la vie a mis entre nous deux. On ne se dit pas tout mais on s'aime et j'espère qu'elle sais qu'en cas de soucis je serais là pour elle. Il parait que vu mon passé je suis plutôt équilibré (en public en tout cas ^^) donc ce placement il y a 20 ans a eu l'effet recherché : être une adulte épanouie et bien dans ses basket (et vivante surtout parce que pas certaine que j'aurais atteins l'âge adulte si je n'avait pas été sorti de là)

Je ne pense pas qu'ils passeront un jour par là mis je voudrais remercier mon directeur de collège, mon amie d'enfance qui a dit toute la vérité aux adultes et tous ces adultes qui ont été là pour moi pendant les 8,5 ans qu'ont duré mes placements et même plus tard puisque c'est avec plaisir que je suis plusieurs fois faire coucou à mes anciens éducateurs/trices.

Je finie en m'excusant pour toutes les fautes d'orthographe et doivent consteller ce très long billet mais je n'ai vraiment pas la force de me relire). J'ai été très longue mais il fallait que ça sorte. merci à tous ceux qui m'ont lu je vous bizouille fort <3

C'est fini vous pouvez retourner vaquer à vos occupations.

Pour nous suivre vous avez tous les liens sur mon about me (ou sinon c'est en haut à droite ^^)

Publié dans humeur, maltraitance, violence

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C
Très émouvant, quel courage de partager cette histoire si douloureuse, courage, je suis sûre que tu y arriveras. Belle soirée à toi
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M
merci beaucoup
C
Quel passé de merde. Tu en es là aujourd'hui, tu as REUSSI ta vie de femme et de maman grâce à ce passé de merde. Merci en effet à ce directeur d'école qui a su voir ce qui se passait et qui n'est pas resté dans son bureau, merci à cette amie d'enfance qui t'a soutenu. <br /> Certes il y a des gens à remercier et tu t'en ai sorti en parti grâce à eux mais aussi surtout grâce à toi car tu n'es pas tombé dans la dérive, tu es une jeune femme qui a fait la part des choses et tu es une combattante. <br /> Quel courage d'avoir écrit ce billet. <br /> En lisant j'en ai eu les larmes aux yeux car j'ai vécu beaucoup de choses similaires aux tiennes :-(<br /> Les coups, élever sa génitrice, avoir les enquêtes sociales, les juges, les internements, les tentatives de suicide et j'en passe j'ai vécu. Donc sincèrement bravo de tenir, tu es la preuve vivante que malgré un passé de merde on peut s'en sortir. <br /> Je t'embrasse et au plaisir de te revoir ♥
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C
tu as raison un jour il comprendra...ma fille a très bien compris mes raisons dans le moment...
M
ah ben c'est malin maintenant c'est toi qui me fait chialer :-)<br /> nous sommes malheureusement beaucoup trop dans ce cas là et le stress de la vie d'aujourd'hui ne fait pas toujours ressortir le meilleur des parents ce qui a multiplié les cas ces dernières années et en travaillant auprès des enfants j'en ai rencontré trop qui auraient du être eux aussi sorti de chez eux mais personne ne veut prendre la responsabilité de cela du coup des vie sont brisé et des enfants grandissent trop vite.
C
:( quelle souffrance tu as du endurer...quel courage dans ce tumulte, chapeau !!!
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M
merci ça fait du bien d'être soutenue. oui elle est nocive car même si j'ai coupé les ponts elle manque à Sheldon et ça me fait mal au coeur de lui dire que non il ne verra plus sa grand mère et que c'est pour son bien, un jour il comprendra.
C
ça reste du courage...nous n'avons pas tous le même instinct ;) et tu as raison de t'éloigner d'elle, elle doit être nocive pour vous....
M
Merci dans ce genre de situation c'est plus de l'instinct de survie que du courage, un jour on se met en mode automatique et on attends que ça passe. Je m'en suis pas trop mal sortie ce n'est malheureusement pas le cas de tous
E
He bein ... c est un passé vraiment lourd :-( pas terrible ! Mais comme tu dis la roue a tourner tu as put sortir de la ; tu as su redonner des chances a ta mere sans te laisser impressionner . Tu as un mari et des enfants ... l importance c est ce dernier point . Ils t aiment et tu les aiment ! Tu as ce que tu méritée vraiment depuis tout ce temps . Ton bonheur a mis du temps a arriver mais il est la ! Garde le bien precieusement ! Bises et bonne nuit ...
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M
Oui l'important c'est ou j'en suis aujourd'hui. Je n'aurais jamais pensé être là il y a 20 ans